Malaise

Voilà Tokyo devant moi. Déja une journée que je t'ai laissée, et ça fait mal. Cette fin de semaine ensemble fut pleine de joie, et aussi porteuse de malaise. Listons si tu le permets. Des joies inéffables à te voir, à t'embrasser, à te voir rire, à vivre avec toi. Des joies subtiles, quand tu réprimandes un serveur qui se trompe dans la commande, quand tu embrasses Rosa en me fixant de tes doux yeux, quand tu ris si fort en voyant quelques aneries télévisuelles. Ah, ces joies !
Mais hélas, un malaise, ce parfum d'Italie sur ta peau, me laisse mal. Me fait mal. Je ne sais pourquoi, quoiqu'au fond je le sens bien ce pourquoi, mais je n'ose me l'avouer en face. Ce parfum d'Italie me fait du mal, car il est passé mais semble présent. Tristesse.
Alors c'est en portant cette tristesse, que je sors mon portable en arrivant à Tokyo et que j'appelle Mariko, qui m'avait dit de la joindre dès que je passais par là. Arrivera-t-elle à m'oter cette triste angoisse ?